lundi 28 mai 2012

La relation commerciale entre la Turquie et Israël en nette augmentation


Malgré l'affirmation de la détérioration des relations entre la Turquie et Israël depuis l'attaque israélienne contre la flottille Marmara, ayant coûté la vie aux turcs lors de la campagne pour mettre fin au blocus sur Gaza l'année dernière, les relations commerciales entre les deux pays s'est amélioré considérablement comparé aux cinq années précédentes.
Les exportations turques envers Israël a augmenté l'année dernière, en 2011, de 20%, pour atteindre 17.2 milliards de dollars comparé aux 7.1 milliards de dollars durant l'année 2010. Les exportations israéliennes vers la Turquie ont augmenté de 42% durant l'année 2011.
Ceci est la réalité de la politique étrangère turque basée sur le mensonge. Pendant que le gouvernement affirme qu'il punit Israël et lui exige de présenter des excuses à propos de l'incident de la flottille Marama, en vérité, il renforce sa relation économique avec cet état. Cette politique est similaire à la politique turque avec le régime de al-Assad en Syrie puisque, le gouvernement turc attaque médiatiquement le régime du parti baas, sans rien faire contre lui sur le terrain.
La Turquie nous a habitué aux mascarades diplomatiques, puisqu'elle soutient les palestiniens et les syriens verbalement, pendant qu'en réalité, elle renforce l'occupant juif contre les palestiniens et appuie les crimes du régime syrien contre les syriens.

Traduction de l'arabe de l'article de Ahmed al-Khatwani

dimanche 20 mai 2012

Aux candidats à l'élection présidentielle d'Égypte...quelle loi voulez-vous ?


Communiqué de Presse


Leurs propos sont surprenants : « nous sommes les candidats islamistes à l'élection présidentielle » et le plus incroyable est de les entendre dire « Nous sommes ceux qui vont appliquer la Loi islamique ». Pourtant, après la consultation de leurs programmes, on ne trouve pas de différence avec les programmes des autres candidats, hormis le fait, qu'ils ne peuvent pas affirmer l'opposition au deuxième point de la Constitution qui atteste que le principes de la Loi islamique sont les références principales pour la législation. Est-ce que l'application de l'islam dans la réalité de la Oumma signifie que « les principes de la Loi islamique doivent être la source principale » de la Constitution ? Comment l'un d'eux peut-il se déclarer comme un candidat islamiste et affirmer ensuite ouvertement à la télévision qu'il est contre la peine d'apostasie ? Et l'autre qui affirme clairement qu'il n'acceptera pas le retour du système du Khalifah islamique car selon lui, « l'islam ne nous a pas ordonné un système de gouvernance précis ». Et enfin, un autre prétendant, se considérant lui même comme « le réel candidat islamiste », affirme qu'il a pour intention « de préserver les accords de paix entre l'Égypte et Israël », car il pense que ceci est vital pour l'Égypte.

samedi 19 mai 2012

L'accord de partenariat stratégique américano-afghan permet la tutelle américaine en Afghanistan


Celui qui consulte l'accord de partenariat stratégique conclu par le président américain Obama avec son homologue Karzaï, constate que cet accord fait en sorte que les États-Unis ait la mainmise sur les affaires internes et externes de l'Afghanistan comme l'attestent ces points : 
 
1) L'affirmation que l'Afghanistan doit maintenir une gouvernance démocratique pluraliste, protéger les principes démocratiques tout en améliorant leur leurs existences.
2) L'engagement de négociations, après la signature de l'accord stratégique, en vue de parvenir à un nouvel accord bilatéral entre les deux pays sur la sécurité dans un an.
3) Accorder aux États-Unis le statut de partenaire principal de l'Afghanistan
4) L'Afghanistan doit accorder des facilités aux forces américains en Afghanistan durant l'année 2014 et après cette date.
5) L'engagement des deux parties pour travailler à renforcer l'économie de marché et sa croissance. Et permettre aux États-Unis de soutenir les efforts de l'Afghanistan dans la gestion de ses ressources
naturelles.
Ces points prouvent que les États-Unis dirigera la vie politique en Afghanistan. D'un point de vue militaire, les États-unis, dirigera la protection et la sécurité du pays afghan. L'administration américaine bénéficiera de toutes les facilités dans le pays pour une durée indéterminée, ce qui signifie une nouvelle colonisation militaire de l'Afghanistan.
Concernant l'aspect économique, les États-Unis contrôlera les ressources naturelles d'Afghanistan et fera en sorte que le pays soit régi économiquement selon les exigences de l'économie capitaliste. Ceci signifie la mainmise américaine sur les richesses d'Afghanistan et le pillage de ces dernières d'une façon légale.
Et enfin, concernant le volet culturel, les États-Unis impose à l'Afghanistan de préserver le système politique démocratique selon la compréhension occidentale. Ceci implique que tout dirigeant ne peut atteindre le pouvoir en Afghanistan que s'il adhère l'idéologie culturelle occidentale. Il doit être donc un collaborateur de l'idéologie occidentale.

Et en contrôlant ces trois dimensions : le sécuritaire, l'économique et le culturelle, les États-Unis arrive à contrôler entièrement toutes les sphères de l'État afghan pour une longue durée. Ceci est la réalité de l'accord de partenariat stratégique imposée à l'Afghanistan.

Traduction de l'arabe de l'article de Ahmed al-Khatwani

11 Mai 2012

dimanche 13 mai 2012

Rached Ghannouchi et Moncef Marzouki honorés par l'élite britannique

Le groupe de réflexion britannique Chatham House , connu officiellement sous le nom de «l'Institut Royal des Affaires Internationales », a sélectionné les tunisiens Rached Ghannouchi(chef du parti Ennahdha) et Moncef Marzouki(président tunisien) pour l'obtention du prix Chatham House 2012. Cette nomination des deux politiciens tunisiens est justifiée selon  Chatham House  « pour les compromis qu'ils ont obtenus au cours de la transition démocratique en Tunisie. Représentant les deux faces d'une même médaille, ils ont ensemble assuré que la Tunisie demeure à la fine pointe de la nouvelle vague démocratique au Moyen-Orient et Afrique du Nord selon l'organisation britannique.